Non ! Le planning famililal est en endroit où tous les travailleurs sont tenus au secret professionnel. Pour ces raisons, aucune information sur notre patientèle ne sera communiquée, même pour les jeunes mineures.
Tous nos médecins généralistes sont formés au suivi gynécologique. Ils peuvent vous accompagner sur des sujets tels que la con traception, le dépistage du VIH et des IST, la prévention et le dépistage des cancers gynécologiques, la grossesse, la stérilité ou encore la ménopause.
Par ailleurs, l’accueil est à votre disposition pour une première écoute et vous propose gratuitement des pilules du lendemain, des tests de grossesse et des préservatifs.
Lors de ces consultations, chacun et chacune peut s’exprimer librement, en toute confidentialité, sans crainte d’être jugé(e). Le respect des convictions et des choix est garanti. Les tarifs des consultations s’adaptent à la situation financière de chaque personne (entre 5 et 50 euros). Les entretiens peuvent être individuels, en couple ou en famille.
L’objectif de l’aide psychologique est de mobiliser vos ressources et compétences pour surmonter les difficultés, clarifier des situations complexes, ou encore approfondir votre réflexion personnelle. En cas de crise, elle offre également un soutien adapté.
Pour plus d’information sur les consultations psychologiques à la Free Clinic, nous vous invitons à consulter l’onglet santé mentale.
Voici quelques motifs de consultations psychologiques fréquents dans notre équipe :
Les consultations sont assurées par Aurore Arnould, Lauriane Leman, Vanessa Vandenbosch et Sophie Van Neste.
Le prix est fonction des revenus, entre 5 et 50 €
Un problème financier ne doit jamais vous empêcher de consulter.
En Belgique, environ 15 % des femmes enceintes choisissent d’interrompre leur grossesse. La majorité de ces IVG (interruption volontaire de grossesse) se déroulent dans des centres extrahospitaliers, comme les plannings familiaux en Belgique francophone. Ces centres, tels que la Free Clinic, offrent une prise en charge pluridisciplinaire (psycho-médico-sociale) adaptée aux demandes d’avortement.
L’IVG est légale en Belgique depuis le 3 avril 1990. Elle peut être réalisée jusqu’à la fin de la 12ᵉ semaine après la conception (soit 14 semaines après les dernières règles). La décision appartient exclusivement à la femme, même si elle est mineure, sans obligation de l’accord parental.
Si vous êtes enceinte et envisagez d’interrompre votre grossesse, prenez rendez-vous en appelant ou en vous rendant directement sur place. Mentionnez clairement qu’il s’agit d’une demande d’IVG. Votre demande sera traitée en toute confidentialité. En effet, l’équipe d’accueil est tenue au secret professionnel.
La loi impose un délai d’une semaine, appelée « semaine de réflexion », entre le premier contact et l’intervention.
1. La méthode médicamenteuse
Conditions : cette méthode est possible uniquement pour les grossesses très précoces, jusqu’à 9 semaines d’absence de règles.
Efficacité : cette méthode est efficace dans 98,5 % des cas.
2. La méthode chirurgicale (par « aspiration »)
Conditions : cette méthode est possible jusqu’à 14 semaines d’absence de règles.
Efficacité : cette méthode est fiable à 100 %.
Quelle que soit la méthode, notre équipe tient à respecter votre cheminement, vos choix, vos besoins, à chaque étape, avec bienveillance. Une chambre de repos accueillante est mise à disposition quelle que soit la méthode.
Après l’IVG : Le rendez-vous de contrôle
Avec mutuelle belge
Sans mutuelle ou mutuelle étrangère
L’EVRAS, c’est quoi ? C’est l’acronyme de Education à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle.
L’EVRAS nous permet d’aborder une multitude de sujets différents : contraception, relations familiales, avec l’école, de genre, réseaux sociaux, infections sexuellement transmissibles (IST), harcèlement, violence, couple, amitiés, intimité, respect, IVG, virginité, orientation sexuelle, plaisir sexuel, etc. Depuis 2012, l’EVRAS fait partie du « décret missions » de l’enseignement et constitue donc, dans le cursus scolaire des jeunes, une matière obligatoire.
Nos animations EVRAS s’adressent aux classes des écoles secondaires et primaires, tous niveaux confondus. Notre public est multiculturel. L’objectif de ces animations est double :
Chaque animation dure deux heures et ce, sur deux voire trois séances. Selon l’âge des élèves, leur développement psycho-affectif et sexuel, leurs préoccupations, le contenu de l’animation est adapté.
EVRAS de la Free Clinic se rattache au service de planning familial que nous représentons dans les écoles. Actuellement, nous sommes une petite équipe de quatre animatrices, avec des temps horaires différents, qui travaillons les mardis, jeudis et vendredis. Ces deux derniers jours de la semaine, en matinée, sont consacrés aux animations dans les écoles.
Et notre équipe dans tout ça, que sur les bancs de l’école ? Les animations dans les écoles sont l’aboutissement de tout un travail effectué en amont et en aval, avec les différents intervenants scolaires (préfet, proviseur, professeurs, éducateurs, centre PMS/PSE, médiation scolaire).
Pour se faire une place dans les écoles, cela nécessite un travail étroit de tissage de liens qui s’inscrit sur plusieurs années et qui n’est jamais acquis, tant le personnel scolaire est mouvant et le programme scolaire, (sur-)chargé.
De nombreuses réunions sont donc prévues avec les écoles et en équipe, dans l’idée de les rendre à la fois organisables et les plus qualitatives possibles.
En amont : nous nous réunissons pour prendre le pouls de l’école, des classes que nous allons animer, entendre s’il y a des problématiques spécifiques et donc des attentes particulières en matière de contenu d’animation (par exemple, grossesse précoce, respect filles-garçons, réseaux sociaux), planifier les animations, préparer le canevas des animations que nous adaptons selon le niveau scolaire et la dynamique de la classe.
En aval : nous nous réunissons en équipe et avec l’école pour évaluer les animations qui se sont déroulées. L’évaluation se porte tant sur la forme (organisation) que sur le fond (contenu de nos animations). Nous discutons également de la poursuite ou non de notre collaboration l’année scolaire prochaine.
La fonction d’animateur EVRAS, c’est quoi ?
Cette fonction nécessite une bonne dose d’humilité, de remise en question et de souplesse. Les animateurs EVRAS sont toujours sur le fil, à l’instar des équilibristes, avec les intervenants scolaires, les élèves mais aussi, parfois avec les collègues. La vie affective, relationnelle et sexuelle ne laisse personne indifférent puisqu’elle concerne tout un chacun, avec ses valeurs, sa culture, son éducation, son parcours individuel et familial. Les matières EVRAS touchent aux émotions, les plus diverses et variées, allant de l’excitation/angoisse à la résistance. Notre rôle en tant qu’animateur EVRAS est de pouvoir contenir ce bouillon d’émotions que suscite l’EVRAS, entendre les points de vue de chacun, permettre qu’ils s’élaborent de manière constructive et dans une dynamique de groupe, qu’ils puissent prendre place de manière complémentaire. Tout un défi en deux voire trois animations !
Voici quelques pépites pour continuer à s’informer :
Brochman, N., & Stokken Dahl, N. (2018). Les joies d’en bas. Arles : Actes Sud.
Despentes, V. (2006). King Kong Théorie. Paris : Grasset.
Strömquist, L. (2016). L’origine du monde. Roman graphique. Paris : Rackham.
Et sur la toile :
Et tout le monde s’en fout, L’éducation sexuelle (fév. 2019). Web-série. Youtube.
Le sexe, en bref. (2020). Documentaire de télévision. Netflix.
Sex Education. (2019, 2020). Série. Grande-Bretagne : Netflix.
Prenez soin de vous relationnellement, affectivement et sexuellement !
Non ! Le planning famililal est en endroit où tous les travailleurs sont tenus au secret professionnel. Pour ces raisons, aucune information sur notre patientèle ne sera communiquée, même pour les jeunes mineures.
Pas du tout !
Les avortements pratiqués en centres de soins sont des méthodes sûres, sans danger pour votre santé et sans incidence sur votre fertilité future.
Le principal risque est de contracter une infection après l’intervention. Pour éviter cela, il suffit de respecter quelques règles d’hygiène de base : ne rien introduire dans le vagin durant les 15 jours qui suivent l’intervention et venir au rendez-vous de contrôle cinq semaines après l’avortement.
Malheureusement, dans de nombreux pays, les IVG sont pratiquées dans des mauvaises conditions sanitaires ou encore de manière clandestine.
De plus, peu de femmes suivent les recommandations très simples post-IVG et beaucoup ne viennent pas à leur rendez-vous de contrôle.
Elle est gratuite ! Vous pouvez la recevoir en vous adressant à l’accueil. Après avoir fait le point avec vous concernant votre contraception, l’accueillant vous la remettra.